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ART'NAKE

8 août 2014

De l'art, non, du cochon...

Oui, le monde marche sur la tête…laissez moi vous présenter les serres, cet atelier

  Cet endroit, de superbes serres, dans une ville que Victor Hugo avait dit le temps de son vivant qu’il avait peur qu'elle ne devienne une ville à la mode.

Il avait bien raison...!

   En 2008, après un an de travail pharaonique (camp de travail) guidé par une espèce de " président " dictateur nous remettions sur pied une serre d’environ 700 m²avec un grand jardin qu'il fallait entretenir aux ciseaux à ongles sous peine de représailles. Des groupes de travail été mis en place, celui qui manquait à sa tâche était déjà soit évincé de l'association, soit marquée d'une croix par le couple qui guidait l'association. Ce couple me rappelait la famille Ceausescu.

Déjà, avant l'inauguration des lieux, une membre de l'association était rappelée à l'ordre.

   Un soir de réunion, le président de l'association appelait la personne chez elle une demi-heure avant afin de se rendre à la guillotine. Arrivée devant la table de réunion elle ignorait comme nous ce qui l'attendait. Seuls le président et le couple infernal savaient ce qui allait se passer. Nous étions tous autour de la table quand le président, avec un regard exprimant la supériorité et le dédain à son égard, lui annonça devant tout le monde qu'elle était mise à la porte de l'association.

La dame s'effondra en pleurant, elle portait un regard suspicieux sur les personnes du bureau mais aussi sur les autres personnes et sur moi (qui n'en savions rien). J'étais à côté d'elle et j'apprenais en direct cette triste nouvelle. Une chose était déjà sure, Il y avait évidemment une gestion occulte qui faisait que quelques membres seulement du bureau imposait son dictat sur le reste de l’association composé d’une douzaine de personnes.

Le président était un potier qui habitait à une centaine de kilomètres de ces ateliers collectifs, il se donnait des airs hautains à l’image de cette ville bourgeoise. Le" véritable président" celle qui supervisait était en fait une potière habitant la ville. Elle se cachait toujours derrière le président mais c’était bien elle qui donnait les ordres, cela lui évitait, le cas échéant de porter les responsabilités qu'ont les présidents d'associations.... Accouchée par une personne influente du grand village elle avait toutes les chances d’être appuyée dans ses démarches nombrilistes. Son compagnon qui s’exerçait à peindre ses premières toiles, lui, ne faisait que suivre les ordres de sa compagne, il mettait la tête entre les épaules et rougissait légèrement en tordant le bas de sa chemise pour annoncer l’ordre qui lui était donné de faire exécuter.

  La secrétaire n° 1, sa meilleure amie qui habitait à quelques kilomètres et qui était souvent malade avait toujours mal aux cervicales, au dos, portait souvent une minerve. Elle de partait souvent en cure pour autre chose et manquait très souvent à l’appel. La présidente par intermittence se plaignait fréquemment de son absence, mais, étant sa meilleure copine, elle ne risquait rien vu la complicité qui régnait entre elles.

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8 août 2014

C'est nul ce que tu fais...!

pri4

Photo non contractuelle

8 août 2014

Faisons comme si on serait...

Artiste...

       musicien....

   je suis peu habitué à l’écriture, à la prose, j’oublie la ponctuation, mais, ayant beaucoup de choses à dire, des événements enfouis profondément, coincés dans le divan de l’auto psychanalyse, je me dois chaque jour à faire sortir des profondeurs abyssales de mon esprit les scories de mon subconscient, bien que, l’être humain a toujours tendance à diviser ce qui est unique et indivisible. La totalité des êtres étant un, si l’on exclut un être, un peuple, une race etc, il y a des chances que l’on crée un sérieux déséquilibre. C’est ce qu’il se passe en général dans le monde moderne. L’homme est avide de pouvoir et dépossède son frère, son enfant, sont semblable de ce qu’il a de plus précieux. Mais, déposséder l’autre conduit aussi à se déposséder.

    Le comportement puéril de certaines personnes mène droit au déséquilibre. Cette « Substance équilibre » ôtée comme un poids sur une balance n’a qu’un effet dévastateur sur le proche environnement humain.


    Après, la tendance actuelle est justement de se laver les mains et de se prendre pour quelqu’un de juste, équitable, généreux, par rapport à qui, par rapport à quoi. On se rencontre très vite que l’hypocrisie est de mise et s’insère d’une façon détournée et profonde, que l’être calcule toujours à son propre avantage.

     Lors du naufrage du Titanic combien de personnes se sont travesti, ont changé de personnalité pour sauver leur Ego, leur vie..pour se sauver d’une mort certaine, mais, la mort est déjà en eux.

 

La mort de l’honnêteté, la mort du partage, la mort de la justice tout simplement..

(donc, ils sont peut-être déjà morts)

 


 Un être qui n’a personne à qui se confier, s’appuyer, se confesser, aura toujours le  pied de l’autre posé sur sa tête jusqu’à ce qu’il soit anéanti, asphyxié. Cette asphyxie n’est qu’illusion puisqu’elle culpabilise et enfonce en même temps le bourreau. Je ne voudrait pas trop rentrer dans le labyrinthe d’explications trop complexes et je tiens à revenir à un langage plus simple. Le politique a beau se travestir, parler la langue de bois, ses actes sont vite ressentis comme mensonge le temps de son contrat jusqu’au prochain qui fera la même chose, en attendant, le monde tourne avec un grand souffle au cœur.

Beaucoup se disent écologistes et ne le sont pas, spirituels et sont loin l’être....justes...beaux...etc,  peu de personnes se disent arrogantes et pourtant beaucoup le sont. La démocratie est juste un mot qui repose au fond d’un cercueil et ne demande qu'à vivre.


C’est ce que je ressent au quotidien, combien de personnes sont authentiques, combien ont définitivement déposé leur masque… ?     malheureusement cela se voit comme le nez au milieu d'un visage...

 

 

8 août 2014

coucou j'arrive un peu tard,mais,il n'est jamais trop tard...

J’habite une ville superbe, mais, plutôt que dire une ville je dirais mieux, un grand village. Ce grand village du sud-ouest est fréquenté par un tourisme de luxe, et, en y étant à l’intérieur, on se doit de souvent remplacer son côté de simple village de pêcheurs, par un côté lèvres pincé sortant de thalasso de sorties de green. J’avoue que même les autochtones toutefois habitués ne s’y reconnaissent toujours pas, et, que pour retrouver leurs racines il suffit juste de se déplacer un petit peu vers l’intérieur des terres, mais, toujours un petit peu plus. On dirait un peu la bande de Gaza mais en beaucoup plus soft et avec beaucoup moins de monde. Cela me fait penser à un représentant jovial du coin qui voudrait préserver son rocher de Monaco. Ceux qui viennent habiter là, sont tellement le bienvenu qu’ils s’étalent parfois d’une façon ample et dégagée, qu'ils en arrivent à oublier les règles de politesse envers les natifs du coin. Mais, décidés à leur être agréable, ces autochtones leur répondent par un large sourire, un accent typique, épicé, un accueil agréable.

J’y habite depuis une trentaine d’années, et, né dans une ville proche au pied des montagnes pyrénéennes, nous venions très fréquemment avec mes parents voir la famille qui y habitait. Pendant mes études dans les années 70, une tante y gérait un commerce. je lui rendais fréquemment visite, elle m’offrait un chocolat chaud et des croissants chauds, nous discutions longuement et je ne manquais pas d’aller faire un tour à quelques mètres de là pour humer les embruns scruter l’horizon sur l’endroit où les Pyrénées s’évanouissent dans l’océan. Des images d’enfance et d’adolescence remplies d’un extrême attachement pour cet endroit.

mon lieu de prédilection si je n’avais pas à travailler serait plutôt plus à l’est, au pied des montagnes, là où les moutons racontent des pastorales aux bergers portant des espadrilles et des bérets fabriqués en bas de la vallée,  où les gens sont plus rustres, plus réservés mais plus simples. Si cette région a un cœur, je crois qu’il se trouve là-bas, et, d’ici, je l’entends battre doucement. Cela fait que j’adore m’y rendre fréquemment. Une partie de ma famille se trouve très proche, voire « native » de cet endroit. Je pense toujours à ma « belle sœur » dont ses aïeux étaient ou « hirondelles », ou, arpenteurs de chemins escarpés et caillouteux, buveurs d’une eau pure leur donnant une constitution robuste et saine. J’ai toujours ces images automnales à flanc de montagne, où les premiers rayons de soleil font sortir de la paille réveillée par son feu une odeur végétale et de terre confondus, ou la nature et la faune se réveillent lentement laissant déjà pressentir le long sommeil hivernal.

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