De l'art, non, du cochon...
Oui, le monde marche sur la tête…laissez moi vous présenter les serres, cet atelier
Cet endroit, de superbes serres, dans une ville que Victor Hugo avait dit le temps de son vivant qu’il avait peur qu'elle ne devienne une ville à la mode.
Il avait bien raison...!
En 2008, après un an de travail pharaonique (camp de travail) guidé par une espèce de " président " dictateur nous remettions sur pied une serre d’environ 700 m²avec un grand jardin qu'il fallait entretenir aux ciseaux à ongles sous peine de représailles. Des groupes de travail été mis en place, celui qui manquait à sa tâche était déjà soit évincé de l'association, soit marquée d'une croix par le couple qui guidait l'association. Ce couple me rappelait la famille Ceausescu.
Déjà, avant l'inauguration des lieux, une membre de l'association était rappelée à l'ordre.
Un soir de réunion, le président de l'association appelait la personne chez elle une demi-heure avant afin de se rendre à la guillotine. Arrivée devant la table de réunion elle ignorait comme nous ce qui l'attendait. Seuls le président et le couple infernal savaient ce qui allait se passer. Nous étions tous autour de la table quand le président, avec un regard exprimant la supériorité et le dédain à son égard, lui annonça devant tout le monde qu'elle était mise à la porte de l'association.
La dame s'effondra en pleurant, elle portait un regard suspicieux sur les personnes du bureau mais aussi sur les autres personnes et sur moi (qui n'en savions rien). J'étais à côté d'elle et j'apprenais en direct cette triste nouvelle. Une chose était déjà sure, Il y avait évidemment une gestion occulte qui faisait que quelques membres seulement du bureau imposait son dictat sur le reste de l’association composé d’une douzaine de personnes.
Le président était un potier qui habitait à une centaine de kilomètres de ces ateliers collectifs, il se donnait des airs hautains à l’image de cette ville bourgeoise. Le" véritable président" celle qui supervisait était en fait une potière habitant la ville. Elle se cachait toujours derrière le président mais c’était bien elle qui donnait les ordres, cela lui évitait, le cas échéant de porter les responsabilités qu'ont les présidents d'associations.... Accouchée par une personne influente du grand village elle avait toutes les chances d’être appuyée dans ses démarches nombrilistes. Son compagnon qui s’exerçait à peindre ses premières toiles, lui, ne faisait que suivre les ordres de sa compagne, il mettait la tête entre les épaules et rougissait légèrement en tordant le bas de sa chemise pour annoncer l’ordre qui lui était donné de faire exécuter.
La secrétaire n° 1, sa meilleure amie qui habitait à quelques kilomètres et qui était souvent malade avait toujours mal aux cervicales, au dos, portait souvent une minerve. Elle de partait souvent en cure pour autre chose et manquait très souvent à l’appel. La présidente par intermittence se plaignait fréquemment de son absence, mais, étant sa meilleure copine, elle ne risquait rien vu la complicité qui régnait entre elles.